De 1987 à 1994 ... Les Années Tapie et la Coupe aux Grandes Oreilles ...

Frissons et Emotions à tous les étages

On ne peut évoquer les Saisons comprises entre 1986 et 1994 sans ne pas citer et relater le nom, la personnalité et surtout la réussite de cet Grand Homme qui a tant apporté à notre OHéMe tant au niveau national que sur la scène européenne. Tant et s'y bien que ces années glorieuses au sein du Club a "dérangé" tant au niveau footballistique que politique.

C'est vrai que dans notre si beau Pays, dès que quelqu'un réussit, des "experts" de tout horizon s'attèlent avec envie et acharnement a d'abord faire la chasse  aux poux et s'employer avec vigueur de "détruire le coupable".

Arrivé à L"OM "à la veille" du premier duel face à Bordeaux en Coupe de France, Bernard Tapie , le nouveau patron avec dans sa besace le Légendaire Michel Hidalgo comme directeur sportif et Gérard Banide en tant qu'entraineur, pouvait débuter de poser les premières  pierres de ce vaste chantier de reconstruction.

Au niveau  effectif, le Boss  à l'intersaison 1986/87 a misé sur un panachage de jeunes espoirs français tels Jean Pierre Papin, Patrick Cubaynes ou Thierry Laurey ou Frank Passi, en association avec des joueurs d'expérience tels que le croate Sliskovic, les internationaux tricolores Bernard Ghenghini, J.F Domergue et Alain Giresse (piqué au nez et à la barbe du rival Claude Bez),et du monument germanique K.H Forster. La pléiade de renforts de grande envergure sus-cités associée à quelques cadres de la précédente saison tels Jacky Bonnevay, Jean Pierre Bade voir Jean Louis Zanon, J.A Bell ou A.Diallo.

La mayonnaise a vite pris et tôt le long de l'exercice ce fut un mano à mano épique avec le rival Bordelais même si à l'arrivée on a échoué de 4 encablures du titre .

En Coupe de France, face à ces mêmes rivaux "Marines" les retrouvailles au Parc se soldèrent par une nouvelle défaite (0-2), n'ayant jamais pu "digérer" ce but concédé dès la première escarmouche adverse. La route vers la belle épopée marquante du Club ne faisait que s' entrouvrir ... 

 

Qualifiés de surcroit en C2(Coupe des Coupes UEFA), le triumvirat (Tapie/Hidago/Banide) cherché à bâtir une équipe taillée pour l'Europe. Mais à mon sens, l'épisode 87/88 est la seule qui m'a beaucoup laissé sur ma faim car en championnat on "ne finit" qu'à la6éme place en s'étant mis hors circuit dès l'entrée en Coupe de France face à Bastia(0-1).

L'effectif fut chamboulé de fond en comble, les Tauliers des précédentes saisons(Jean Pierre Bade, A.Diallo ...) furent priés d'aller voir ailleurs tandis que les recrues aux grand noms qui furent recrutés n'ont jamais pu honorer leur talent sur la Canebière (Wiliam Ayache, Yvon Leroux). Seul l'allemand Klaus Allofs pu tirer savamment son épingle du jeu.

L'éclaircie sportive n'est venue que lors des joutes européennes n'échouant qu'en Demi-Finale face à un des ténors de l'époque L'Ajax Amsterdam.

Les premières briques savamment posées, les Tapie's Boys allaient signer une phénoménale série de 5 titres de Champion de France d'affilés entre 1989 et 1993 !

 

Mieux en 1988/1989, un Doublé  Coupe/Championnat vint même garnir le palmarès déjà fourni du Club. Un Gérard  prenant la succession  de l'autre sur le banc de touche, le mérite revint à Gili, un homme du terroir d'avoir été le mentor du Doublé.

Quel immense joie que nous a procuré ce but inscrit par Frank Sauzée à la 90éme minute face à l'ennemi héréditaire qui nous ouvert la voie du Sacre quelques semaines plus tard.

En Coupe de France, cette splendide Finale face à Monaco (4-3) a agrémenté cette Saison grâce à un triplé de Jean Pierre Papin et un but de Klaus Allofs nous a permis d'obtenir le second Doublé de Notre Histoire. 

 

Lors de l'intersaison suivante , le Peuple marseillais fut tenu en haleine par la possible arrivée de Diego Maradona. Après plusieurs revirements de situations, le transfert de l'icône argentine avorta d'un cheveu.

Contre toute attente ce fut un certain Chris Waddle en provenance des Spurs de Tottenham pour la "modique" somme de 44 millions de francs (6 millions d'Euros) qui fut recruté afin d'être le complément de JPP en attaque avec en soutien des deux comparses , Enzo Francescoli débauché du Matra Racing. Manu Amoros international A, Carlos Mozer, arrivant lui du Benfica, et un certain Jean Tigana véritable poumon de l'entrejeu constituèrent les principales recrues lors de l'été 1990. Dès l'entame du championnat à Gerland où les hôtes rhodaniens furent atomisés sue le score lourd de 4 buts à 1, on a vite compris que cet OEME là nous allait combler de joie durant toute la saison. Les multiples "piquettes" infligées notamment au rival toulonnais (0-4 ; 3-0) , (6-1) face au Téfécé et Sochaux  à domicile entre autres peuvent en témoigner. A noter aussi l'arrivée au mois de novembre  de Didier  Deschamps que le Boss "piqua" au canaris nantais. Néanmoins, Bordeaux(champion  d'automne avec 4 unités d'avance) nous a mené la vie dure jusqu'au terme de l'exercice que nous parvenions toutefois de conclure avec  deux points  d'avance, signant du coup un second titre d'affilée dans l'escarcelle durant cette période faste.

Sur la scène européenne, nous vécurent à la fois une magnifique épopée en renvoyant tour à tour Brondy, Athènes et Sofia à leurs chères études avant de  voir se dresser le fameux Benfica sur notre route.

Lors de la manche Aller au Vél, nos Olympiens bien que menés à la marque dès la 10éme minute, livrèrent à mon sens l'une des plus magnifiques prestations de la saison mais ne parvinrent à punir les lisboètes qu'à seulement deux reprises.

Au retour, les Phocéens contre vent et marée réussissaient de tenir la qualification jusqu'à cette fameuse 83éme minute où le belge borgne Van Langenhove, arbitre de son état, fut le seul terrien à ne pas avoir vu que Vata, au prix d'une splendide manchette, réussit l'égalisation qui conduisit à notre élimination certes cruelle mais bien réelle au prix de la règle des buts marqués à l'extérieur comptant double en cas d'égalité sur l'ensemble des deux rencontres ! Au final cette "Main du Diable" nous priva l'immense bonheur de disputer une finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. 

Le Boss remonté à juste titre comme une horloge ne manqua pas de traduire son courroux en déclarant au terme de la partie : 
" J'ai réagi contre les journalistes qui nous traitaient de « petit club » .
Eh bien, ce soir, j'ai compris pourquoi l'OM était un petit club, nous n'avons pas sur faire la différence, parce que au manque de réussite sont venues s'ajouter les décisions d'arbitres pas toujours en notre faveur à l'aller, franchement contre nous au retour.
Mais j'apprends vite. La saison prochaine, croyez-moi, cela ne nous arrivera pas.  Jamais plus nous n'encaisserons un but de la main. "

Lessivés moralement à juste titre suite à cet injustice, nos Protégés n'avaient sans doute plus la tête sur les épaules en se replongeant quelques jours par la suite en concédant une peu glorieuse élimination en demi-finale de coupe nationale face au relégué Matra Racing (2-3) après avoir en sus mené par deux buts à rien de surcroit ! Néanmoins ce fut une des plus belles saisons de l'ère Tapie à mon sens celle-là ...

 

Le Boss encore marqué par la désillusion lisboète et ne voulant plus que son OHEME soit considéré comme "un tout petit" sur la scène européenne y alla pas de main morte en débarquant Gérard Gili malgré une entame de championnat  fort convenable (7 victoires et deux nuls) en septembre 1990 et le remplacer par le Kaiser Frantz, alors sélectionneur de la Mannschaft, à la tête du domaine sportif.

Toutefois, les Olympiens alors leaders vécurent des contre-performances à tour de bras avec une défaite à domicile face à L'AS Cannes (0-1) d'un certain Zinedine Zidane et surtout un poignant (0-4) face à l'AJ Auxerre de Guy Roux.

Il n'en fallait pas plus au Boss pour reléguer Le Kaiser dans un rôle secondaire et  confier les grandes responsabilités au Sorcier Belge Raymond Goethals. 

Le "Belge" n'a pas tarder à apporter sa science et sa grinta a rejailli sur l'ensemble  de l'effectif. Dès la reprise au mois de janvier, tour à tour Lyon(7/0)et Nantes (6/0) firent  les frais du renouveau  olympien. Dès lors, L'OHEME s'est confortablement installé en tête et finit par conserver sa couronne en reléguant respectivement Monaco et Auxerre à 4 et sept unités.

Sur la scène européenne, après la qualification avec panache obtenue lors de la manche retour face aux polonaise de Lodz(6-1), ce ne fut ni plus ni moins que le cador européen de l'époque le "Grand" Milan AC et sa pléiade de stars tels le fameux trio batave Gulit, Rijkard, Van Basten, et les "monstres" transalpins Baresi, Maldini,Donadoni ... etc qui se dressérent sur la route de nos "petits" marseillais. La joute aller à San Siro allait être décisive et ce nul de haute volée(1-1) ramené de la Lombardie nous permis d'espérer à un exploit 15 jours plus tard dans notre antre.

Et au soir de ce 20 Mars 91, L'OM contre toute attente  a "rossé" le géant d'Europe grâce à un but d'anthologie à la 75éme minute  de "Chris Magic" Waddle complétement dans le cirage après un violent choc à la tête avec Maldini quelques  minutes plus  tôt.  Les "Rossoneri" dégoutés eurent même une attitude  anti sportive en abandonnant l'aire de jeu sous prétexte qu'ils ne voyaient plus rien suite à l'extinction des projecteurs d'un pylône aux alentours  de la 89éme minute !  

Le Milan AC dans la pénombre, L'OM désormais  sous les feux des projecteurs européens ne devait désormais pas gâché cet exploit en se retrouvant face à un adversaire  certes moins coté  mais o combien rugueux en l'occurrence  les moscovites du Spartak,, avec un périlleux  déplacement  au match aller. Les Tapie's boys galvanisés par l'exploit  du tour précédent ont su prendre le taureau par les cornes et ont su peu avant la demi-heure de jeu plié le match grâce à deux réalisations quasiment coup sur coup de d'Abdi Pelé et de Jean Pierre Papin (20éme et 26éme minutes).Bien qu'ayant concédé la réduction du score à l'heure de jeu, ils ont su laisser passer l'orage soviétique avant que Philippe Vercruysse ne leur porta l'estocade à deux minutes du coup de sifflet final.

Ce succès (3-1) lors de la manche initiale fit que les Protégés  de Raymond La Science furent en ballotage  plus que favorable dans leur antre fétiche au moment d'accueillir  le Spartak pour une fête suprême  qui pouvait  les conduire tout droit vers la Finale  de la plus prestigieuse  des compétitions européennes.  Basile Boli et Jean  Pierre Papin ont tué le suspens vite fait et bien fait. Le sort de la qualification  était réglée peu après la demi-heure jeu. Le Peuple Marseillais pouvait dès lors exulter sans retenue jusqu'au  bout  de la nuit  "On est en Finale... On est.. On est..En Finale".

Malheureusement, Bari sera une morne plaine et à la suite d'un non-match, l'OM laissera la Coupe d'Europe à l’Étoile Rouge de Belgrade dans une sinistre partie de tirs aux buts.Une image, une seule, fracasse les souvenirs au moment où l'on repense à la finale de Bari.
Celle de Basile Boli courbé, son visage inondé de larmes caché dans ses mains crispées.
Ca fait du mal, un homme qui pleure. Avec Basile, on a encore plus mal.
Longtemps, Basile va errer comme une âme en peine, appelant l'air frais du soir de son souffle court. Il a ce regard perdu vers l'infini qui ne comprend pas, qui n'en revient pas, qui ne croit pas que tout se soit achevé par cet immense gâchis. Car maintenant la fête est morte et le rêve est brisé. L'OM empoche ses dernières espérances et laisse filer l’Étoile Rouge de Belgrade vers un triomphe indécent.
Bonjour tristesse... Tout ce parcours triomphal pour vivre cela... La frustration avait atteint un tel  niveau suprême que le 3éme titre de Champion  de France consécutif n'eut guère  la même saveur que les ainés et une insipide Finale de Coupe de France  perdue face à Monaco(0-1) vint mettre un terme à cette Saison avec un gout d'inachevé ...   

Durant les quelques semaines qui précédèrent la nouvelle saison (1991-1992) qui se profilait, Le Boss fidèle à son habitude de réoxygéner d'une part l'effectif signa le retour en pret de Didier Deschamps en provenance de Bordeaux et procéda à l'échange de Jocelyn Angloma contre Bruno Germain, Bernard Pardo et Laurent Fournier au profit de "l'ennemi héréditaire". Hormis ces deux recrues, signent également Jean-Philippe Durand, Trevor Steven (l’Écossais arrivera comme joker pour plus de 40 millions de francs), Daniel Xuereb et Pascal Bails du Montpellier HSC.

Le Banc de touche ne fut pas en reste et Tomislav Ivic s'est vu confier la grande tache secondé par le "Belge" sans doute afin de préparer également une transition en douceur à ce poste pour le futur.

Néanmoins les méthodes du nouveau coach jugées pas assez chatoyantes car trop prudentes et défensives ne furent guére appréciées par le Boss et le public.

La défaite à Toulon mais surtout l'élimination prématurée face au Sparta de Prague dés le mois d'octobre, alors que le Club avait pour ambition d'aller au bout et de remporter la "Grande Coupe" en début de saison , précipitèrent sa chute et notre "Raymond La Science" fut amené à redevenir le patron du banc.

Eliminés de Coupe d'Europe, les ambitions du Boss ont été désormais trés claires : "Remporter un troisième Doublé Coupe -Championnat".

Malheureusement le football français allait connaitre ses heures les plus sombres quelques minutes avant la demi finale Bastia-OM avec le drame de Furiani ayant marqué notre mémoire  à jamais. Il est en effet 20h23, ce mardi 5 Mai 1992, lorsque la partie haute de la tribune provisoire du stade bascule et s'effondre sur elle-même, entraînant avec elle plus de 2 000 personnes.
Le drame, l'horreur et la stupéfaction des milliers de spectateurs présents à Furiani sont retranscrits en direct à la télévision.

Après le bruit sourd, le silence, les cris.
Les hurlements, les plaintes des centaines de spectateurs juchés sur la tribune réduite à l'état de tubes métalliques et de tôles froissées, pliées, résonnent sur la pelouse de Furiani.
Les images sont insoutenables.
Les corps allongés sur le sol montrent à des millions de téléspectateurs l'ampleur du drame que vit la Corse et le Pays tout entier.

Le bilan définitif de la catastrophe de Furiani est très lourd, il s'élève à 18 morts et 2357 blessés, dont beaucoup resteront handicapés à vie.

Ce n'est qu'en 2020 enfin, que "Le "Collectif 5 mai 1992" luttant depuis plusieurs années, a pu obtenir partiellement(mesure ne concernant que les clubs professionnels) gain de cause pour qu'aucun match ne devrait plus se jouer en France un 5 Mai ...

De surcroit, en fin d'exercice "seule" un quatrième de Champion de France consécutif vint garnir la vitrine du Club.

Néanmoins, Notre OhéMe peut se targuer d'être l'unique club au Monde à ce jour d'avoir eu en son sein à la fois un Ballon d'Or Africain en la personne d'Abedi Ayew Pelé et un Ballon d'Or Européen Jean Pierre Papin, au cours d'une même année civile (1991). 

 

Ballon d'or en poche, notre JPP ayant obtenu son bon de sortie de la part du Boss fila dés lors à la milanaise plongeant les inconditionnels que nous sommes dans le doute, d'autant contrairement aux précédentes années aucun nom "ronflant" n'est venu déposer ses valises sur les quais du Vieux Port. Mais le flegme du Boss bien aidé par la Science de Raymond allait vite ôter les quelques doutes et anxiétés de nos tètes car un  jeune bosniaque quasiment inconnu au nom de Boksic et prénommé Allen allait être la grosse sensation et le digne successeur de JPP avec le numéro "8" au dos de son maillot. Autre grand départ à noter également , celui de Magic Waddle qui avait  tant régalé le public du Vél autant par son talent que ses pitreries. Le Boss a préféré jouer les cartes sobriété, apreté et efficacité en recrutant les Jean Jacques Eydelie, Marcel Dessailly et un renard des surfaces aguerri aux joutes européennes voir mondiales en l'occurrence Rudi Voller. Il apportera néanmoins une touche technique à son effectif en la complétant par le recrutement  de Jean Marc Ferreri. Afin de ne ppas déroger à la régle, Jeannot  Fenandez fraichement  intallé sur la banc de touche à l''inttersaison 1992-1993 fut écarté dés le mois de novembre Devinez par qui ... Et bien le bon "Vieux" samaritain belge qui rejoua de nouveau  au pompier de service aux commandes de l'équipe. Autre grosse sensation à noter durant le premier tiers de la saison, suite à la fracture de péronné de Pascal Olmeta en septembre, un "Pitchoun" nommé Fabien Barthez fit ses grands débuts dans les cages face à l'AS Nancy. Une place qu'il n'allait plus lâcher ...  En championnat, l'OM maitrisé son sujet de la tete et des épaules, seul les protégés de Michel Denisot ont essayé de nous titiller quelque peu mais en vain.
Après l'avoir emporté là bas (1/0) à l'aller, nos Olympiens récidivent magistralement au Vélodrome lors de la 37éme journée en tuant définitivement le suspens 3 jours après le Sacre de Munich et un nouveau coup de boule exceptionnel de Basile Boli sur une action d'école.

Mais revenons à Munich ce 26 mai 1993. Il est parfois des têtes qui font chavirer les cœurs. Celle de "Mon Basilou", solide, hargneuse, superbe, en fait partie et demeura gravée pour l'éternité dans nos esprits et au plus profond de notre âme bleue et blanche . 
Il reste à peine une bribe de secondes à bafouiller en première mi-temps. Abedi Pelé s'agite sur le coté droit et oblige Maldini à concéder le corner qui ouvrira les clés du Paradis Bleu et Blanc. Basile Boli est monté sur coup de pied de coin d’Abedi Pelé. Il s’est calé au premier poteau entre les deux attaquants marseillais. Plusieurs hommes sautent sur le ballon aérien envoyé par le Ghanéen. Rudi Völler est trop court mais, derrière lui, le roc marseillais parvient à dévier de la tête malgré le marquage serré de Frank Rijkaard et la main de Franco Baresi accrochée à son maillot. Le ballon vole vers le côté droit de la cage curieusement désert. le portier milanais est bloqué sur ses appuis et regarde impuissant le ballon mourir dans ses filets.

La France du foot n’ose y croire. L’OM est bien en train de mener face à l'AC Milan. Et si la Coupe d’Europe longtemps promise, c'était pour ce soir? Il reste toutefois quarante-cinq minutes à tenir dans un match qui garde la même physionomie: le club italien domine les champions de France mais ceux-ci se battent comme des affamés. La rencontre est très animée à défaut d’être d’une grande qualité technique. L’entraîneur milanais tente de semer le trouble en faisant entrer Jean-Pierre Papin, mais rien n’y fait: Milan ne parvient pas à prendre en défaut la défense phocéenne. Le but de Boli sera finalement le seul de la rencontre. L'Équipe affichera la photo en pleine page sur sa une le lendemain, en titrant “Le jour de gloire”. Le buteur de la soirée devient un héros et lâche une bonne formule pour alimenter la chronique: “Je n’ai pas vu le ballon entrer dans le but, je l’ai vu entrer dans l’histoire.” Marseille attend ses héros pour trois jours de pure folie. Le foot français a attendu trente-huit ans avant de remporter sa première Coupe des clubs champions. Et depuis ce 26 Mai 1993 on peut se targuer de crier notre Fierté en clamant haut et fort "A Jamais Les Premiers" ... Depuis quelques années un club quelconque n'épouse quant à lui que le rêve d'en devenir un jour les Seconds ...  

Alors qu'on pouvait tous imagner  qu'aprés la Finale, L'OM allait pouvoir enrichir encore son Palmarés et sa vitrine de trophées, une fois la Coupe aux Grandes Oreilles acquise, en challengeant  le Champion Sud Américain  pour le compte de la fameuse Coupe Intercontinentale, il n'en fut hélas rien.

Tout cela pour une sombre histoire d'enveloppe "offerte" à un un illustre inconnu de L'US Valenciennes alors reléguable, les jours précédents la 36éme journée de championnat de France.

L'Olympique De Marseille premier Club Français ayant eu la force de rapporter la premiere Coupe d'Europe, et la plus plus prestigieuse en prime, au pays et cela grace à Bernard Tapie.

Cette Victoire  de L'OM menée et conduite par cet Homme conduisirent à la fois l'émulation de jalousie, de haine envers le Club et le Boss.

Politiciens jaloux et véreux et responsables du foot français de l'époque ont mis en lumière leur état d'ame et leur rancœur et ont  brandi sans se cacher  leurs armes respectives pour "assassiner" sportivement L'OM et "Abattre" Le Boss.

Un certain Noel Le Graet jadis maire d'un village (Guingamp) sous les couleurs socialistes, puis Président du club du patelin, qui sévit encore de nos jours à la tete du foot français, a joue un Role Immense dans son role de Justicier car en couplant lui la Politique et le Football a reussi un beau coup double en détruisant à la fois L'Olympique De Marseille et son "ennemi juré" Bernard Tapie.

Israel et la Bulgarie pendant ce temps provoque l'élimination de la France en Coupe du Monde, la FFF et le Groupement se réorganise et le nouveau président Simonet décide la rétrogradation de l'OM.
Bernard Tapie va poursuivre l'année suivante mais le ressort est cassé et la Grande  Epoque de l'OM se termine à ce moment-là au terme de l'exercice  93-94.
Pour l'OM, toute est à reconstruire, Bernard Tapie passera la main un an plus tard.